Écluse 75 du canal du Rhône au Rhin | Mise en scène de pierre et d’herbe pour une cabine éclusière œuvre d’artiste, 2010
Maître d’ouvrage VNF | Paysagiste Mélanie Drevet, Christophe Ponceau | Architecte plasticien Didier Faustino – Mésarchitectures | Montant travaux 50 000 € HT
Ce jardin se dessine sur le quai de l’écluse, de manière informelle, en opposition à la plantation mono-spécifique de la cale et en accompagnement du nouveau bâtiment. Une végétation rase et aléatoire suggère la transition du construit au naturel, de l’aquatique au minéral. Ces fragments de jardins se veulent également évocation d’une phase d’évolution du site. L’herbe endommagée et la terre retournée par le chantier permettront l’éclosion d’une diversité végétale renouvelée. Le jardin dans la cale poursuit la perspective linéaire du canal. Il se déploie sur un tiers de la superficie. Composé d’une seule espèce végétale, ce jardin se lit comme une masse de feuillages verticaux (de 1 à 1,5 m de haut), à l’échelle de l’intervention architecturale de l’écluse.Dépassant largement des quais, il sera perçu aussi bien depuis la Saône que depuis le canal. Le feuillage persistant des Iris pseudacorus fera exister toute l’année cette signalétique végétale qui explosera au printemps. La floraison jaune vif oppose un socle contradictoire au blanc des nouvelles constructions.